Marc Brys, le magicien qui a fait disparaître les Lions Indomptables

C’est officiel, les Lions Indomptables rugissent désormais… en sourdine. Battus 1-0 par la République Démocratique du Congo, ils quittent la scène avec la grâce d’un prestidigitateur qui aurait raté son tour. Le magicien belge Marc Brys, celui qu’on nous avait promis comme l’homme du renouveau, vient d’accomplir le plus grand exploit de sa carrière, transformer une équipe de légende en mirage continental.

Un but. Un seul. Mais il pèse plus lourd qu’une cargaison de regrets. Ce revers, face à un adversaire pourtant « domptable », clôt probablement le chapitre Brys avant même qu’il ait pu vraiment commencer. Le timing est presque poétique, au moment où le Cameroun espérait une résurrection, il a obtenu une disparition. Abracadabra !

Le miracle inversé

Ironie du sort, Marc Brys a fait ce que même Rigobert Song n’avait pas réussi. Pas gagner, non ça, c’était trop demandé. Mais unir tout un peuple… dans la déception. Là, il faut le reconnaître, l’homme a du talent. Le Belge avait promis du jeu, de la discipline et une touche européenne ; il a livré un scénario hitchcockien : suspense, incompréhension et tragédie.

Un magicien sans baguette

Depuis sa nomination controversée, Brys jongle plus avec les polémiques qu’avec les résultats. Les fans espéraient un coup de baguette magique, ils ont eu un coup de blues national. Le technicien a voulu imposer sa méthode, son accent flamand et sa rigueur nordique, mais face à la chaleur des Lions, la glace a fondu.

Sort scellé, rideau tiré ?

À Yaoundé, les murmures se transforment déjà en chuchotements politiques. Le « sorcier blanc » aurait perdu le grimoire. Sa potion ne prend pas, ses tours ne passent plus. Et dans un football camerounais où la patience dure moins qu’une mi-temps, il y a fort à parier que Brys ne fera pas long feu.
Sauf, bien sûr, miracle de dernière minute. Mais à ce stade, il en faudrait un vrai.

Comme quoi, le Cameroun cherchait un enchanteur. Il a trouvé un illusionniste. Et pendant que la RDC file vers le Nigeria, Marc Brys, lui, médite sans doute sur la seule formule magique qui lui reste, “Exitus rapidus”.

Satire TRAORE