Au Burkina Faso, un nouveau chapitre du cinéma Africain est en marche. Le Pays ne veut plus simplement exister dans le cinéma Africain, il veut régner par la qualité, la créativité et la puissance de sa vision. L’espoir est donné ce mercredi 08 octobre 2025 par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pegwendé Gilbert Ouedraogo. Devant les forces vives de la culture, il a solennellement lancé ce qui pourrait devenir le socle d’une ère nouvelle pour l’art Burkinabè, le Faso Films Fonds( FFF).
Le Burkina Faso a été longtemps salué comme la terre du cinéma Africain, grâce au rayonnement du FESPACO, phare culturel du continent. Mais derrière les projecteurs, la scène cinématographique Burkinabè souffrait d’un manque criant de financement structuré, d’infrastructures et l’exode des talents ont freiné l’envol.
Avec une enveloppe de 1 milliard de francs CFA, ce fonds inédit est destiné à soutenir les projets cinématographiques et audio-visuels, depuis les premiers mots d’un scénario jusqu’aux lumières des projecteurs en salle.

Confié à l’Agence Burkinabè de la Cinématographique et de l’Audiovisuel (ABCA), le Faso Films Fonds ( FFF) se présente comme une véritable arme culturelle et économique, prête à armer les créateurs Burkinabè d’ici et d’ailleurs.
Il couvrira les étapes clés notamment le développement, la production, post-production et la promotion. Il s’agit d’un arsenal complet pour porter haut les voix du Faso.
Avec le FFF, le pays se dresse de nouveau, déterminé à reconquérir sa place sur les écrans du monde. Il ne s’agit pas seulement de produire des films, mais de bâtir un écosystème puissant. Dans une déclaration empreinte de vision, le ministre Ouedraogo a tracé les contours de cette ambition. Faire du cinéma Burkinabè une industrie culturelle, créatrice d’emplois décents, génératrice de richesse durable et compétitive à l’échelle mondiale.
Barka LEBRY