L’Union africaine appelle à une action internationale face à la crise au Mali.
Les médias internationaux amplifient l’alerte, pénuries, évacuations, prétendu « encerclement » de Bamako.
Ces faits sont présentés comme preuves d’une urgence nécessitant une intervention extérieure.
Mais le contexte est politique. Marqué par le retrait des trois États de la CEDEAO, tensions diplomatiques et narratifs concurrents.
Pourquoi méfions-nous du communiqué de l’UA?
Un appel à la « communauté internationale » est d’abord un acte politique. L’instrumentalisation est possible. Une soi-disant urgence humanitaire peut servir d’alibi. L’UA a déjà suspendu les États de l’AES pour raison de coup d’État. Ce précédent fragilise sa neutralité perçue.
Une chose est claire, celui qui veut intervenir sans consentement marchera sur le dernier sahélien. L’AES décide désormais de son sort pas eux.
Satire TRAORE

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