Dans les artères brûlantes de Ouagadougou, une menace rôde depuis trop longtemps, silencieuse et fauve : les chiens errants. Ils parcourent les ruelles comme des ombres, en meutes ou solitaires, semant parfois la peur, troublant la paix, défiant l’ordre établi.
Ce vendredi 17 octobre 2025, la voix des autorités s’est élevée. Le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté, a annoncé ce que beaucoup redoutaient, mais que d’autres attendaient comme une délivrance. L’heure de l’abattage a sonné.
Dans un communiqué grave, presque funeste, il a déclaré que dans les jours à venir, une vaste opération de régulation allait être menée dans toute la capitale. Le but est de rétablir la quiétude. Protéger les citoyens. Reprendre le contrôle du territoire urbain.
Car ces bêtes, parfois devenues sauvages, parfois porteuses de rage, ne sont plus de simples animaux errants. Elles sont devenues des menaces.
Ainsi, la ville de Ouagadougou se prépare. Les chasseurs de l’ombre se lèveront bientôt, et les rues résonneront non plus de jappements, mais du fracas de la justice.
Et dans cette bataille silencieuse entre l’homme et la bête, l’ordre doit triompher du chaos dans la Capitale Burkinabè.
Barka LEBRY
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